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Mireille KERLAN

  • Je navigue régulièrement sur les groupes Facebook d’orthophonie et il m’arrive souvent d’y lire des anecdotes. Très personnelles, elles ont ébranlé les orthophonistes qui les exposent car elles fragilisent le lien qu’ils ou elles ont avec leur patient.

    Ce qui les amène à (se) poser une question éthique : ai-je mal agi ?

    Détrompez-vous : il ne s’agit pas d’une question morale, sur ce qui appartient au « bien » ou au « mal »; mais plutôt du respect d’une règle professionnelle, celle d’agir pour le bien du patient.
    Autrement dit : « ce que j’ai fait permet-il un mieux-être présent ou à venir, de mon patient ? »
    S’il est facile d’observer sa réaction immédiate pour évaluer le mieux-être présent de notre patient, il apparaît effectivement pertinent de s’interroger sur son éventuel mieux-être futur quand
    • le patient réagit immédiatement par du mal-être
    • son entourage (le parent par exemple) réagit immédiatement ou de façon un peu retardée par du mal-être.
    C’est ce deuxième cas de figure, exposé récemment sur Facebook, qui sera la base de notre réflexion aujourd’hui. Je vous le résume. Une orthophoniste, très gênée toute la séance par les ongles noirs de son jeune patient…