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Lalie_online

  • Je navigue régulièrement sur les groupes Facebook d’orthophonie et il m’arrive souvent d’y lire des anecdotes. Très personnelles, elles ont ébranlé les orthophonistes qui les exposent car elles fragilisent le lien qu’ils ou elles ont avec leur patient.

    Ce qui les amène à (se) poser une question éthique : ai-je mal agi ?

    Détrompez-vous : il ne s’agit pas d’une question morale, sur ce qui appartient au « bien » ou au « mal »; mais plutôt du respect d’une règle professionnelle, celle d’agir pour le bien du patient.
    Autrement dit : « ce que j’ai fait permet-il un mieux-être présent ou à venir, de mon patient ? »
    S’il est facile d’observer sa réaction immédiate pour évaluer le mieux-être présent de notre patient, il apparaît effectivement pertinent de s’interroger sur son éventuel mieux-être futur quand
    • le patient réagit immédiatement par du mal-être
    • son entourage (le parent par exemple) réagit immédiatement ou de façon un peu retardée par du mal-être.
    C’est ce deuxième cas de figure, exposé récemment sur Facebook, qui sera la base de notre réflexion aujourd’hui. Je vous le résume. Une orthophoniste, très gênée toute la séance par les ongles noirs de son jeune patient…

  • UN PEU D’AIDE POUR REMPLIR LE QUESTIONNAIRE DE PARTENARIAT PATIENT ?
    Vous avez été plusieur.e.s à télécharger le questionnaire mais certain.e.s d’entre vous vous êtes posé des questions. Si vous ne trouvez pas ci-dessous les réponses à vos questions, n’hésitez pas à commenter ou à me contacter !
    Quand proposer le questionnaire ?
    […]
    Comment proposer le questionnaire ?

  • Vous êtes d’accord que l’idée du Partenariat Patient c’est de permettre le partage des connaissances entre soignant et patient, puis de s’assurer que les décisions thérapeutiques seront prises en commun. Vous êtes maintenant convaincu.e.s que cela les rendra plus efficaces […] Si, si, vous êtes d’accord. Sinon, pour vous convaincre, ou pour ceux qui ne voient pas de quoi je parle, vous pouvez aller jeter un œil à la catégorie « Qu’est-ce que le Partenariat Patient ? ».
    […]
    Continuons. Il faut donc trouver les moyens de s’éloigner du modèle hiérarchique du thérapeute, ici l’orthophoniste, qui donne des solutions à un patient qu’il pense -et qui se pense- incompétent à se soigner. […]
    Voyons ensemble ces moyens…

  • C’est à cette question que répond la très enrichissante formation sur « le partenariat parental en orthophonie » , de Jérémy PERICHON et Sophie GONNOT. J’ai eu le plaisir d’y assister en avant-première les 27 et 28 août 2020 grâce à l’association OLA.
    Tout au long de cette formation, une large place a été laissée aux questions et remarques des orthophonistes stagiaires. Cela a contribué à instaurer un esprit de coopération et de bienveillance, dans une ambiance à la fois studieuse et très décontractée.
    Sans divulgacher, voici ce que j’en ai retenu…

  • A force de donner des solutions à mes patients, ils finissaient par se demander, face à leurs problèmes, comment je penserais à leur place pour les résoudre. J’avais passé tant d’années à appliquer ce que j’avais appris en formation initiale, pour ce résultat ! le transfert dans la vie quotidienne ne se faisait pas. Pourquoi cette différence entre les compétences acquises en séance et leur utilisation dans la vie de tous les jours ?

  • Vous avez tous entendu parler de l’Education Thérapeutique du patient, ou ETP. Mais je suis certaine qu’il vous est déjà arrivé d’être confronté à un manque de motivation de votre patient. Pourquoi ? Et d’où vient sa vision si différente de la vôtre ? Et bien, si…vous lui demandiez son avis ? C’est la base d’une relation thérapeutique centrée sur le patient et dans laquelle il a pleinement son rôle. Je vais donc vous expliquer comment et pourquoi le concept d’ETP a évolué vers celui, bien plus équilibré, de Partenariat Patient.

  • Formatrice dans l’âme puis de métier, avant de devenir orthophoniste, je me suis intéressée
    il y a longtemps déjà à la maïeutique de Socrate.
    Je l’ai longtemps appliquée, partant d’où en était mon patient, selon ce que je devinais à travers ses erreurs. Cela semblait fonctionner avec la plupart. Mais je les trouvais passifs et je ne comprenais pas pourquoi certains ne s’appropriaient pas la démarche. Je ne suis pas la seule, n’est-ce pas ?
    Si mon expérience thérapeutique m’a incitée à me poser des questions sur ma pratique, c’est une petite phrase lourde de sens venant d’une patiente qui été le déclic pour chercher une solution…

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